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Apprivoiser l’iceberg émotionnel

Apprivoiser l'iceberg émotionnel

Apprivoiser l’iceberg émotionnel

de Mathilde Laguës : un voyage au cœur de la psyché

D’où viennent les blocages qui nous empêchent d’avancer sereinement dans la vie ? Comment s’en libérer ? Pourquoi nous trouvons-nous limités dans nos comportements, face à des symptômes qui nous dérangent ?

Parfaite alliance entre érudition et intuition, « Apprivoiser l’iceberg émotionnel » est un livre extrêmement clair, approfondi et documenté et par ailleurs imprégné d’un profond humanisme. Il aborde toutes ces questions avec franchise, finesse et subtilité.

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À rebours de certaines méthodes de développement personnel, ce livre emmène son lecteur dans une introspection riche d’expériences vécues par l’auteur, introspection parfois exigeante quand on ose le voyage, mais qui délivre ce message essentiel : nous pouvons prendre ou reprendre la main sur notre vie.

C’est à travers de nombreux exemples de “la vraie vie” que Mathilde Laguës nous emmène tour à tour visiter les ressorts psychologiques de notre relation au travail, aux autres et à nous-même. Elle nous apprend à regarder chacun avec plus de profondeur et de bienveillance.

À la lecture de ces pages, nous comprenons, pas à pas, que ce qui nous dérange contient un message qui provient de la sagesse de notre propre vie, et nous montre le chemin vers nous-même. Plutôt que de chercher à devenir, à tout prix, conformes à ce que nous pensons devoir être, ce texte nous invite à devenir ce que nous sommes profondément, à faire apparaître la meilleure version de soi.

Mathilde Laguës possède le don de rendre limpides des notions complexes. Dans ce livre, elle nous présente en toute simplicité et de façon détaillée sa démarche au service de l’épanouissement de la personne, dans le respect du caractère précieux et unique de chaque vie.

Ce passionnant voyage au cœur de la psyché se lit comme un roman.

Un véritable guide à mettre entre toutes les mains

« Apprivoiser l’iceberg émotionnel » est destiné aux professionnels de l’accompagnement, aux spécialistes des ressources humaines, ainsi qu’à tous ceux et celles qui souhaitent apprendre à mieux s’accompagner soi-même vers plus de liberté et d’épanouissement.

Par ce livre, Mathilde nourrit le désir d’abonder à l’important corpus de littérature disponible sur le métier d’accompagnement et d’y apporter un éclairage diagonal et très pratique sur sa mise en œuvre opérationnelle.

Son objectif est avant tout de partager son expérience et les réflexions qu’elle nourrit en elle, au bénéfice de tous.

Elle souligne :

« Je ne cherche pas spécifiquement à théoriser ma pratique – beaucoup de gens l’ont fait avant moi, avec brio. C’est plutôt l’inverse, en vérité : je souhaite illustrer par l’exemple comment toutes ces théories brillantes se sont déposées en moi et dans leur mise en œuvre pratique au quotidien, dans l’intimité du cabinet. »

Praticienne de la relation d’accompagnement, qu’elle soit à vocation professionnelle (ce qu’on appelle aujourd’hui le métier de coach) ou à visée thérapeutique (la psychothérapie), Mathilde a envie de témoigner ici en quoi ces deux métiers, de son point de vue, sont des facettes de la même pièce, et qu’il est intéressant de les articuler, de les pratiquer ensemble, en respectant les modalités adaptées aux objectifs et enjeux de chaque situation précise.

Elle confirme :

« Je suis profondément reconnaissante de pouvoir exercer cette activité passionnante qui m’enrichit au quotidien.  Je souhaite donc mettre mon expérience au service du savoir collectif de la profession de thérapeute. Mon espoir : que les lecteurs.trices prennent autant de plaisir à lire ces pages que j’en ai eu à les écrire. »

Sommaire de Apprivoiser l’iceberg émotionnel

Déclaration d’intention

Préambule – Avertissement au lecteur

Introduction – Comment j’ai démarré ce métier –pourquoi j’écris ce livre, et en quoi c’est la même démarche

Partie I / Accompagner – en pratique dans le monde du travail Coaching ou thérapie ?

  • Une personne est une personne, qu’elle soit dans ou hors de l’entreprise
    • Schizophrénie de notre système actuel : Coacher une personne vers le succès sur son lieu de travail pour en faire un gagneur et éponger ses larmes dans un cabinet de psychothérapie ; comment les premiers nourrissent les seconds
    • Renverser le modèle – Utiliser les affects au service de la réussite
  • « La seule richesse de l’entreprise, c’est les gens » ou l’humanisme industriel
    • Notion de Capital Humain – au sens propre
    • Corollaire 1 : L’intérêt de l’entreprise est celui des employés et réciproquement
    • Corollaire 2 : Quand l’intérêt de la personne que j’accompagne ne semble pas être aligné avec celui de l’entreprise, ou vice-versa, que faire ?
  • Le besoin de sens – l’objet de l’entreprise n’est pas sans objet

Partie II / Accompagner – En pratique dans le cabinet Soigner les gens pour soigner les organisations

  • Soigner ? Les organisations et les gens sont-ils malades ?
  • La personne – qu’elle soit ou non dans une organisation
    • Unique et éternel sujet d’étude
    • Besoin d’appartenance, de reconnaissance et de réussite
  • Qu’est-ce qu’une psychothérapie ? un coaching ?
  • Les outils de l’accompagnement (les miens)
    • La relation qui guérit
    • Revenir à la réalité de sa vie et de son corps
  • Les questions de l’accompagnement – reprendre son autonomie
    • Et moi (émoi) dans tout ça ?
    • Le rôle de l’accompagnant
    • Pourquoi ça m’arrive ? (et qu’est-ce que ça indique de ce que je pense de moi)
    • Qu’est-ce que j’en fais maintenant ?
  • Ce que je pense de moi – et les conséquences
    • D’où ça vient tout ça ? Narcissisme primaire et secondaire
    • Et dans l’entreprise ?
    • Même si ça ne se voit pas ; ce que mon corps, et mes circonstances peuvent en dire
    • Illustration : Le cas des régimes amaigrissants
  • Qu’est-ce que je cherche à faire ? – L’objet du travail
    • Comprendre ? ou plutôt accepter
    • Fournir les matériaux et laisser la vie faire le reste –
      l’accompagnement organique
  • Le cerveau reptilien nous gouverne – ou pourquoi comprendre n’est pas toujours une bonne chose
    • Les 3 F : Fight, Flight & Freeze
    • Intérêt de l’EFT – débrancher le signal d’alarme

Partie III / Accompagner – Mise en route de la transformation Avancer vers la résolution

  • Parlez-moi de moi – ou dans quelle direction aller
  • Cerveau gauche ou cerveau droit ?
    • Cerveau gauche : informer et comprendre
    • Quand le cerveau gauche n’est pas joignable – écouter le stress en cours
    • Retourner à la maternelle – et retrouver les potentialités de notre cerveau droit
    • Rétablir des nouveaux possibles

Partie IV / Accompagner – La posture d’accompagnement, qualités et pièges

  • Les qualités à mettre en œuvre dans l’accompagnement
    • Naïveté – ne pas savoir
    • Transparence – ne pas détenir de savoir pour soi
    • Sincérité – partager son état et ses ressentis
    • Humilité – garant du processus mais position basse sur le contenu ; a fortiori sur les résultats – accueillir les erreurs
    • Humour – détendre l’atmosphère et laisser l’univers plaisanter
    • Confiance – je ne sais pas, tu me dis que tu ne sais pas, mais je sais que ta vie sait
    • Intuition – laisser apparaître le troisième terme
  • Les pièges – de qui suis-je en train de m’occuper, en réalité ?
    • Le bon samaritain : Croire que je suis là pour aider l’autre/que c’est un métier altruiste
    • La toute-puissance : Croire que je peux aider l’autre – Négliger l’effet placebo
    • Le rationalisme : Croire qu’une solution peut se construire ou se prévoir
    • Le coach rééducateur : Comment l’enfer est pavé de bonnes intentions
    • Chercher d’où vient l’erreur/à qui la faute ou comment bloquer le processus
  • Le principe d’égoïsme

Conclusion – Ouverture sur le reste du monde… et plus encore

Remerciements

Table des cas et exemples présentés

Travaux cités

Annexes

Extrait de Apprivoiser l’iceberg émotionnel

« Nous avons dans nos structures cérébrales une structure sophistiquée de gestion des situations dangereuses, dont la mission a été d’assurer la survie de l’espèce, par le biais de celle de l’individu, au cours de notre évolution. C’est un circuit qui a pour caractéristique de shunter les fonctions liées à l’analyse et la compréhension qui retarderaient la réponse en situation de danger vital.

En résumé, si je suis un homme préhistorique, et qu’un ours court vers moi, si je commence à réfléchir : voyons, c’est marron, plutôt gros, ça a une fourrure épaisse, des oreilles rondes, cela pourrait être un ours, mais est-il en colère ?… Je ne donne pas cher de ma peau.

Le stimulus est aussitôt adressé par les capteurs (dans ce cas, visuels, mais pourquoi pas aussi sonores) à l’amygdale, qui déclenche le signal d’alarme. Il s’agit de mobiliser toutes les capacités au service de la survie, et on prendra le temps de réfléchir après, si je suis encore là.

Non pas que nous soyons en situation de se faire courser par un ours très souvent au cours de nos circonstances quotidiennes, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. Mais ce circuit de gestion du stress développé par nos lointains ancêtres est activé – automatiquement, on l’a vu – dans toute situation perçue comme un danger par notre organisme. Cela peut être le risque de se faire réprimander lorsqu’on a l’impression d’avoir commis une erreur ou qu’on n’a pas satisfait aux attentes de notre interlocuteur, ou mille autres situations.

Il y a un certain nombre de modifications physiologiques immédiates au service de la réaction de survie, qui sont résumées sur le tableau ci-contre.

Et notre organisme va sélectionner, instinctivement, selon notre programmation, entre trois stratégies majeures de survie, que l’on appelle en anglais les 3 F : Fight, Flight or Freeze :

  • Fight : le combat – l’agressivité. En situation quotidienne, cela va être une colère qui nous envahit brutalement et nous fait perdre le contrôle de nous-même.
    Dans le cas de l’ours, cependant, cette réaction n’est probablement pas la plus adaptée… je ne suis pas vraiment sûr d’avoir le dessus. Envisageons autre chose :
  • Flight : la fuite – je prends mes jambes à mon cou. En situation quotidienne, cela peut être le fait de couper court à la conversation, de renoncer à un projet que l’on avait, ou d’éprouver un besoin urgent de partir (au moment de monter sur la scène pour prendre la parole, par exemple).
    Dans le cas de l’ours, malheureusement, cela risque de ne pas suffire non plus : il court probablement bien plus vite que moi, et il sait grimper aux arbres. Je suis coincé. Aucune issue. Que faire ?
  • Freeze : le figement ou la sidération – je fais le mort. En situation quotidienne, je perds mes moyens, je ne peux plus rien dire. Les personnes qui ont été victime d’une agression connaissent bien cet état.
    Dans le cas de l’ours, cela peut, dans certains cas, le décourager. C’est ce que font les souris par exemple lorsqu’un danger se présente depuis le ciel.

Dans le cas où nous avons vécu des événements traumatiques dans le passé (et malheureusement, nous en avons tous vécu à un degré ou à un autre), alors, il existe des zones de stress déjà activées à l’intérieur de nous, et qui peuvent être déclenchées par un stimulus en apparence anodin.

Nous allons entrer dans une colère noire à la grande stupéfaction de notre interlocuteur qui n’a pas l’impression que ce qui vient de se passer mérite de se mettre dans un tel état. Et s’il a le malheur de nous dire à voix haute que « ce n’est pas si grave que ça », alors, c’est pire. Nous montons encore plus dans les tours. Car c’est un événement du passé qui a été réactivé, et qui prend la place de l’expérience actuelle. Nous allons automatiquement nous trouver dans un de ces trois modes, et ce, sans pouvoir nous raisonner.

Nous aurons beau avoir appris avant des techniques respiratoires, ou toute autre méthode de gestion des stress intenses, sur le moment, elles n’existent plus. Plus rien n’existe. On est pris dans l’expérience. Car une des caractéristiques de ce circuit de gestion du stress, comme je vous l’indiquais plus haut, c’est qu’il ne passe pas par les fonctions cognitives. Tout ce que nous savons est absolument inutilisable sur le moment où l’activation se produit. Tout ce que nous avons compris de notre histoire, et de ce qui est perçu par notre système nerveux comme un danger alors que nous savons bien que cela n’en est plus un au présent, tout cela ne sert à rien. Notre système a activé l’alerte rouge, le cerveau est débranché. »

A propos de Mathilde Laguës

Ingénieur diplômée de l’école Polytechnique, Mathilde Laguës a effectué une première partie de carrière dans l’industrie pharmaceutique à des postes à responsabilité scientifique. Elle a ensuite choisi de se former à nouveau pour se consacrer à son métier de cœur : l’accompagnement.

Elle exerce aujourd’hui en tant que coach auprès des entreprises et en tant que psychopraticienne auprès des particuliers.

L’originalité de son approche humaniste et intégrative permet d’obtenir des résultats tangibles et rapides. Son objectif : que chacun retrouve la liberté d’être soi et d’exprimer pleinement son potentiel.

Informations pratiques

« Apprivoiser l’iceberg émotionnel » de Mathilde Laguës

  • Editeur : Ma Editions
  • Code EAN : 9782822406123
  • Prix : 29 €

Pour en savoir plus

Découvrir le livre : https://www.mathildelagues.com/m%C3%A9dias

Site web :  https://www.mathildelagues.com/

Facebook : https://fr-fr.facebook.com/MathildeLaguestherapeute/

LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/mathilde-lagues/

MA Editions : https://www.ma-editions.com/

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